Entretien avec Luc Julia: co-créateur de Siri.
Depuis le lancement de Siri en 2011, les assistants vocaux ont évolué.
S’ils se sont améliorés technologiquement, ils sont toujours sujets à de nombreuses critiques.
Si les assistants vocaux concentrent les critiques, ils ont tout de même évolué depuis l’apparition de Siri en 2011 et des alternatives pour restaurer la confiance avec les utilisateurs émergent.
Il y a un peu plus de 10 ans est sorti Siri, l’assistant vocal d’Apple, sur l’iPhone 4S. La marque à la pomme apparaît alors comme un pionnier technologique. En 2011, il n’existe aucun assistant de ce type, ou presque. Siri semble bien être le premier d’un nouveau genre, multitâche, capable de répondre et d’interagir avec l’utilisateur. Depuis, de nombreuses entreprises se sont lancées sur ce juteux marché qui devrait représenter 7,5 milliards de dollars en 2024. Amazon a Alexa, Google a son assistant, Sonos a Sonos Voice Control, même Microsoft s’y est essayé, sans succès, avec Cortana, tout comme Samsung avec Bixby. Malgré cette multiplication du nombre d’assistants vocaux et le fait qu’ils sont aujourd’hui présents dans le quotidien de centaines de millions de personnes, la méfiance et les critiques sont légion.
De nombreux utilisateurs pointent du doigt un manque de confidentialité, la gestion des données personnelles ou encore des interactions parfois hasardeuses. Face à ces constats parfois dépréciatifs, des innovations technologiques existent. Certains experts appellent aussi à démystifier l’utilisation des données récoltées. Pour parler des assistants vocaux, Siècle Digital a rencontré Luc Julia, co-créateur de Siri, l’assistant d’Apple.
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