Enceinte intelligente: un comparatif des meilleurs modèles en 2020

Les enceintes connectées dotées d’un assistant vocal connaissent un succès croissant.

En effet, elles proposent un potentiel d’utilisation très étendu, capable de gérer un grand nombre de missions. Que ce soit l’activation de certains appareils connectés, écouter de la musique sur Spotify ou Deezer, lire une recette de cuisine à haute voix ou contrôler la température intérieure, leur utilité ne cesse de croître.

Mais il faut être attentif au choix des enceintes connectées, chacune proposant un assistant particulier qui n’est pas forcément compatible avec tes applications préférées ou tes équipements connectés. Entre Alexa, Siri ou Google Assistant, il existe des différences parfois importantes et il convient donc de bien évaluer si ton futur assistant personnel sera adapté.

1. Amazon Echo Dot 3ème génération: discrète et performante

Prix moyen: CHF 70.-

Les plus

  • Simple d’utilisation;
  • Parfait pour commander vocalement son système domotique;
  • Captation vocale performante.

Les moins

  • Peu d’évolution depuis la 2ème génération;
  • Prise d’alimentation propriétaire;
  • Faible puissance sonore.

Amazon a dévoilé en septembre 2018 plusieurs nouveaux assistants vocaux, dont l’Amazon Echo Dot. Outre un design revisité, le géant américain assure que cette nouvelle enceinte propose une meilleure qualité sonore.

Côté design, Amazon conserve sa forme cylindrique

Côté design, cette troisième version de l’Amazon Echo Dot conserve la forme cylindrique aplatie de son ainée. Mais elle arbore cependant davantage de courbes et revêt une bande de tissu, la rendant plus chaleureuse. Se déclinant en trois nuances de gris différents, le style est sobre, mais pas dénué d’intérêt.

Si le design s’est doté d’un petit coup de jeune, le panneau de contrôle demeure en revanche rigoureusement le même. Quatre touches mécaniques sur la partie supérieure de l’enceinte permettent entre autres choses d’augmenter et baisser le volume, de couper le micro et de solliciter Alexa sans lui parler. Une fonctionnalité qui permet aussi d’interrompre la parole de l’assistant vocal en cas de besoin.

Un assistant vocal comprenant mieux les voix féminines

L’Echo Dot 3 se montre cependant légèrement pénible concernant sa fonction vocale. Malgré les quatre micros disposés tout autour offrant une captation omnidirectionnelle, l’assistant vocal préfère les voix aigües aux graves. De ce fait, il se montre plus efficace avec les voix féminines que les voix masculines.

De plus, les microphones font preuve d’une faiblesse dès que quelques mètres nous séparent d’eux. Une faiblesse dit-on, car une sensibilité trop faible rend l’enceinte peu apte à distinguer la voix dans un environnement sonore bruyant, que ce soit en présence de musique ou lors de conversations. Il est donc préférable de s’en servir dans une situation calme.

Une qualité audio médiocre

Reste enfin la qualité sonore. Rappelons qu’il est question ici d’un modèle ultra-compact, et si Amazon prétend une amélioration de la qualité du son, elle demeure en réalité peu perceptible.

Du côté des améliorations visibles, on peut noter une augmentation de la puissance de l’enceinte. Mais elle perd rapidement de son intérêt, tant l’unique haut-parleur présent éprouve des difficultés non négligeables à gérer toutes les fréquences, des graves aux aigües. Fort heureusement, il est possible de connecter l’enceinte par appairage à un autre équipement audio pour profiter d’un meilleur son et donc s’épargner un son de mauvaise qualité.

Notre avis sur l’Amazon Echo Dot

La troisième génération de l’Echo Dot propose une évolution assez superficielle. Si le design est plus soigné qu’avant, les fonctionnalités demeurent les mêmes et la reconnaissance vocale est relativement limitée. Reste l’amélioration de la puissance du haut-parleur, qui n’est cependant que d’un intérêt limité, tant il restitue un son de piètre qualité. Mais son prix demeure très attractif et il est possible de compenser une partie de ses faiblesses via de l’équipement audio supplémentaire.

2. Google Nest Mini: le petit galet futé

Prix moyen: CHF 50.-

Les plus

  • Format compact;
  • Qualité sonore en progression;
  • Peut fonctionner hors-ligne.

Les moins

  • Connectique étriquée;
  • Puissance limitée par le petit format;
  • Contrôle tactile pas toujours précis.

Dévoilé en fin d’année 2019, l’enceinte connectée Google Nest Mini vient succéder à la vieillissante Google Home Mini. L’évolution d’une génération à l’autre se veut douce, mais vise des points essentiels. Au final, on obtient un très bon point d’entrée pour de la domotique à petit budget.

Un design sobre et discret

Si tu cherches une enceinte connectée discrète, alors jette un œil à la Nest Mini. Cette nouvelle mouture reprend en effet le look de galet de la première génération. Le petit appareil est donc recouvert d’un tissu sur le dessus. La partie basse est conçue en plastique recyclé. Une petite attention qui fait plaisir !

Quatre LED sont dissimulées sous le tissu. Le volume se contrôle grâce à des capteurs tactiles placés sur les côtés de l’enceinte connectée. Pour assurer la confidentialité de tes échanges, tu peux couper les microphones grâce au bouton arrière dédié. Google va ici à l’essentiel et n’ajoute pas de connectique supplémentaire.

Google Assistant en mode hors-ligne

L’une des plus grosses nouveautés de la nouvelle génération de Mini est certainement l’utilisation d’une puce dédiée au machine learning. Derrière ce terme qui semble plus marketing qu’autre chose se cache une fonction bien pratique: l’utilisation hors connexion.

Grâce à cette puce, la Google Nest Mini peut ainsi continuer de fonctionner même sans connexion au réseau Wi-Fi. Mieux encore: au grès de son utilisation, Google Assistant devient plus réactif. Nul doute que ce genre de technologie permettant un contrôle hors-ligne va se répandre fortement dans les années à venir. Google prend ainsi un tour d’avance sur ses concurrents directs.

Un son amélioré juste ce qu’il faut

Avec un haut-parleur de 40 mm, la petite enceinte de Google ne fera pas de miracles. Malgré tout, le son est clairement amélioré par rapport à la première génération. Mieux encore, la captation des voix fait un vrai bond en avant avec l’utilisation d’un troisième microphone. L’enceinte est même capable d’ajuster le volume de Google Assistant selon l’environnement ambiant.

Notre avis sur la Google Nest Mini

Compacte, efficace et capable de fonctionner hors-ligne, la seconde génération de Google Mini a de quoi séduire. Certes, le son n’est pas aussi bon que des modèles plus onéreux, mais le principal est là: répondre à tes demandes de façon claire et précise.

3. Bose Home Speaker 500: quand Bose travaille de concert avec Alexa

Prix moyen: CHF 400.-

Les plus

  • usage d’Alexa très agréable;
  • Son très chaleureux;
  • Compatible Airplay.

Les moins

  • Peu de services de streaming prises en charge;
  • Absence de compatibilité avec les produits SoundTouch;
  • Impossible d’accéder à son serveur en réseau.

Bose fabrique depuis longtemps des enceintes sans fil et, avec le lancement de son dernier modèle, le Bose Home Speaker 500, l’entreprise souhaite attaquer frontalement le marché de l’enceinte connectée.

Une conception haut de gamme

Dans l’ensemble, la Home Speaker 500 est très impressionnante, avec sa forme elliptique et son boîtier en aluminium anodisé, nous avons devant nous un très bel objet. Sur le devant de l’enceinte se trouve un petit écran couleur qui affiche les illustrations de l’album lorsque tu écoutes de la musique ou l’heure lorsque l’enceinte est en veille. L’éclairage se règle automatiquement afin que tu ne sois pas ébloui lorsque tu l’utilises dans des conditions de faible luminosité.

Globalement, elle attire l’oeil. Bien que la Home Speaker 500 ait été optimisé pour la commande vocale, il comporte, également, des boutons pour les fonctionnalités de base, ainsi que six boutons de préréglage que tu peux programmer pour lire ta playlist, station de radio ou album préféré.

Alexa très performant

L’un des principaux arguments de vente du Home Speaker 500 réside dans l’utilisation d’une technologie maison concernant la captation des micros, ce qui permet à l’enceinte de capter des commandes même lorsque la musique est très forte. De plus, l’enceinte contient 8 micros qui permettront de capter ta voix quelque soit ta distance par rapport à l’enceinte.

À l’heure actuelle, la Home Speaker 500 prend,seulement, en charge Alexa , mais Bose envisage de mettre à jour son appareil pour prendre en charge Google Assistant au premier trimestre 2020.

Seul reget que nous ayons, à l’heure actuelle l’application Bose vous permet de profiter de quelques services de streaming: Spotify, Amazon Music, Deezer et TuneIn. Espérons que lors de prochaines mises à jour, Bose offre aux plus mélomanes d’entre nous en intégrant Qobuz, par exemple.

La signature Bose reconnaissable entre mille

Bose a encore une fois choisit une signature en W. Celle-ci vous permettra de profiter d’une mise en avant sur les basses, les médiums et les aigus. Si celle-ci te permet de profiter d’un son chaleureux, tu seras loin d’un rendu hifi.

En revanche, la mise en avant excessive des basses peut être facilement rectifiée par l’égalisateur présent dans l’application.

Notre avis sur la Bose Home Speaker 500

L’enceinte possède une puissance sonore capable de remplir n’importe quelle pièce de ta maison et avec une réponse en fréquence permettant d’écouter à peu près n’importe quel genre de musique. Bose facilite la connexion aux services de streaming, quoique peu nombreux à l’heure actuelle . Alexa est très pratique et la technologie de captation de ta voix est vraiment bluffante.

Si tu aimes Bose et fais confiance à la marque, tu ne seras pas déçu. Mais si tu souhaites un rendu presque similaire pour moins cher, d’autres alternatives, tels que Sonos ou Apple sont disponibles.

4. Sonos One: la meilleure enceinte multiroom

Prix moyen: CHF 200.-

Les plus

  • Compatibilité Airplay 2;
  • Qualité sonore;
  • Ergonomie de l’app.

Les moins

  • Google Assistant pas encore dispo;
  • Système très fermé;
  • Pas d’entrée analogique.

L’entreprise américaine s’est fait une spécialité dans le monde audio, et plus précisément dans le haut de gamme. Logiquement, elle propose des enceintes également sans fil, multiroom pour répondre à une clientèle plus mobile. Mais elle a dû se lancer dans une nouvelle aventure, celle des modèles dits « intelligents » dotés d’un assistant vocal pour contrer la main mise annoncée de leurs propriétaires Google, Amazon ou Apple, en voulant les surpasser par une meilleure qualité audio afin de justifier son prix bien plus élevé (229 euros) que l’Echo Spot.

Solide, pratique, mais à connectivité limitée

Elle reprend tout ou presque de sa cousine Play:1, en mode unicolore (blanc ou noir), sous forme de monobloc pesant 1,85 kg, haut de 16 cm et de diamètre 12 cm entouré d’une grille centrale, la partie arrière comportant la prise RJ45 pour connecter en réseau et le bouton d’appairage Wi-Fi, sans prise mini-jack.

Posée sur un socle inférieur, elle est surmontée du plateau sur lesquels sont disposés les boutons tactiles de lecture/pause, de volume, de passage au titre précédent/suivant et de désactivation micro (avec voyant d’état en façade). L’assistant vocal n’est pour le moment que compatible Amazon Alexa, mais Sonos a promis une ouverture à terme à Google Assistant. Tu peux ainsi demander, lorsque le micro est activé, la météo du jour, la configuration d’une alarme pour le lendemain matin, et bien évidemment de jouer de la musique.

Excellente restitution et paramétrable

Avec un tweeter et un haut-parleur medium/graves, la Sonos One produit un son très agréable sur la majorité du spectre, sans trop de distorsion et d’une puissance suffisante pour une pièce de 15 m².

Bien que l’enceinte fasse partie des meilleures de sa catégorie, l’application contient une fonction TruePlay permettant de régler la balance automatiquement en une poignée de minutes via ton smartphone (restreinte toutefois à un iPhone ayant iOS7 minimum) afin de contenter les oreilles des plus audiophiles d’entre nous. Les six microphones bien calibrés se chargent de t’écouter dans toutes les directions, et permettre ainsi une commande vocale précise, pour par exemple demander un morceau de la plateforme Amazon Music, mais aussi Spotify, Deezer et TuneIn. Pour les autres de type Google, Apple, Soundclound, Qobuz ou Tidal, il faudra passer par l’application Sonos.

Un appairage très intuitif, mais fermé

Connectée, la Sonos One remplit sa fonction haut de gamme en étant capable de s’appairer avec une autre enceinte pour créer un système audio voire s’intégrer à un ensemble multiroom. Cela passe ainsi exclusivement par le Wi-Fi via un réseau fermé, heureusement très simple grâce à l’application mobile.

Pas de fonction Bluetooth donc, pour une connexion rapide. Initialement limitée à un couplage avec une Sonos One, elle peut améliorer ton expérience d’écoute avec tout modèle de la marque, une Play:1 pour du stéréo, une barre de son Playbar/Beam pour ta TV, ou un groupe composé de Play:5 et d’un caisson de basses Sub.

Notre avis sur la Sonos One

Au son de très belle qualité configurable selon la disposition, très bien conçue avec une navigation claire que ce soit par ses boutons tactiles ou l’application, la Sonos One fait oublier qu’elle n’est que Wi-Fi, qu’appairable avec des enceintes du fabricant, et encore limitée à Amazon Alexa, et se propose à un prix plutôt accessible.

5. Klipsch The Three: design rétro pour enceinte moderne

Prix moyen: CHF 387.-

Les plus

  • Son puissant;
  • Design néo-rétro unique;
  • Bonne captation de la voix.

Les moins

Stéréo étriquée;

Absence d’entrée auxiliaire;

Aucun réglage audio.

Comme bon nombre de marques âgées installées sur le marché depuis des décennies, Klipsch a dû s’adapter à la vague connectée du XXIème siècle. Avec son enceinte The Three, la société américaine s’impose sans conteste comme une référence de la Hifi connectée.

Un design vintage inimitable

Nombre de constructeurs optent pour un design moderne sur leurs enceintes connectées. Klipsch va à contre-courant et ça fait du bien !

Son modèle The Three – qui existe aussi en version non connectée – adopte ainsi un look néo-rétro du plus bel effet, mélangeant bois et tissu. On croirait presque voir un de ces vieux postes des années 50. Il est quand même dommage de constater que Klipsch ne propose aucun connecteur auxiliaire. Il faut comme souvent se contenter du Wi-Fi et du Bluetooth.

Google Assistant aux commandes

Sans grande surprise, l’enceinte The Three bénéficie des services de Google Assistant pour la partie intelligente. La captation des voix est bonne, étant assurée par deux microphones de qualité.

Google oblige, tu bénéficies en plus d’une pleine compatibilité avec le protocole Cast. Tu peux ainsi streamer tes contenus compatibles depuis un smartphone, PC ou Mac sur l’enceinte sans aucune perte.

Un son superbe et plein de punch

C’est indéniable, Klipsch connait son affaire en matière de son. La The Three est une vraie petite perle qui n’a rien à envier à ses concurrentes Hifi non connectées. Le rendu très chargé en basses n’empêche pas une excellente restitution des autres fréquences. La scène se révèle d’ailleurs très large avec une belle restitution des détails.

Notre seul regret provient de l’absence de réglages audio poussés. Il est impossible de jouer sur la tonalité, ce qui pénalise parfois l’enceinte néo-rétro sur les morceaux les plus chargés. Fort heureusement, cela n’enlève rien au plaisir d’écoute qui se dégage de ce modèle.

Notre avis sur la Klipsch The Three

Si pour toi la qualité d’une enceinte connectée dépend avant tout du son, alors la The Three est la candidate idéale pour un achat. Le constructeur américain maitrise son sujet et produit ici l’une des meilleures enceintes connectées du marché. Dommage que la connectique soit si étriquée, sans quoi c’était un sans-faute.

6. Harman Kardon Citation 300: l’enceinte Hifi connectée la plus ergonomique

Prix moyen: CHF 370.-

Les plus

  • Écran tactile avec actions personnalisables;
  • Qualité sonore Compatible AirPlay 2.

Les moins

  • Captation parfois aléatoire;
  • Des vibrations du châssis;
  • Réglages audio sur l’enceinte seulement.

Au travers de sa gamme Citation, la marque Harman Kardon – propriété de Samsung – cherche à titiller l’âme geek des mélomanes. La recette est simple: proposer des enceintes connectées au son irréprochable et à la connectivité la plus universelle possible. Pari réussi avec la Citation 300.

Design sobre, ergonomie au top

La Citation 300 est le genre d’enceinte qu’on prend plaisir à avoir dans son domicile. Recouverte de tissu sur tout son pourtour, son aspect tout en rondeur lui confère un look très sobre. Certes, avec un poids de 4.1 kg elle n’est pas aussi passe-partout qu’une Google Nest Mini. La belle peut néanmoins s’installer facilement sur n’importe quel meuble.

Le point le plus original de la Citation 300 est son écran tactile. Placé sur la tranche haute, ce dernier permet de contrôler le volume, le passage des morceaux et la plupart des fonctions de l’enceinte. Pratique quand le smartphone n’est pas à portée!

Google Assistant un peu dur de la feuille

Harman Kardon privilégie l’IA de Google. Un choix de bon aloi qui permet de profiter entre autres du protocole Cast pour streamer de l’audio depuis une source compatible, le tout via Wi-Fi et donc sans pertes. Mieux encore, on peut assigner des actions aux boutons de l’écran tactile, ce qui permet de se passer de la voix.

C’est une bonne chose sachant que la captation est loin d’être le point fort de la Citation 300. Malgré son orientation haut de gamme, l’enceinte connectée peine parfois à bien entendre les ordres vocaux en environnement bruyant.

Du son Hifi signé Harman

Tout comme Klipsch, Harman est une marque qui a de la bouteille point de vue audio. Le son de la Citation 300 est donc un vrai régal pour les oreilles. La compatibilité Cast et AirPlay permet de profiter de la musique en qualité lossless depuis presque n’importe quelle application compatible.

Notre avis sur la Harman Kardon Citation 300

Avec son écran tactile très ergonomique, sa partie sonore de qualité Hifi et sa compatibilité avec Cast et AirPlay, la Citation 300 coche toutes les cases de l’enceinte connectée idéale. Son prix élevé est donc largement justifié par ses prestations haut de gamme.

Comment choisir ton enceinte connectée?

Alexa, Google Assistant, Siri:quel assistant vocal privilégier? À l’heure actuelle, trois assistants vocaux dominent le marché. Il y a même de fortes chances pour que vous en utilisiez un sur ton smartphone de temps en temps.

De son côté, Siri est utilisé sur une seule enceinte connectée, à savoir la HomePod (prix moyen: CHF 345.-. Comme à son habitude, Apple veille jalousement sur ses possessions et ne laisse aucun constructeur tiers intégrer son assistant sur une enceinte. Donc à moins d’acheter une HomePod, tu ne trouveras pas Siri ailleurs.

Google et Amazon se livrent quant à eux une guerre acharnée. Alexa et Google Assistant évoluent à un rythme identique et proposent maintenant les mêmes fonctions. La plupart des constructeurs d’objets connectés – prises, caméras, mpoules, etc.. – proposent d’ailleurs une compatibilité totale avec les deux assistants vocaux américains.

Google maintient toutefois une petite longueur d’avance en proposant plus de services, en particulier le protocole Cast. Celui-ci permet de streamer de la musique depuis un smartphone ou un PC sur une enceinte compatible.

Alexa n’est pas dénuée d’intérêt non plus. Cette IA peut ainsi profiter des nombreux atouts d’Amazon, comme la commande de produits sur le site éponyme juste avec la voix. Tu l’auras compris, il n’y a pas d’assistant vraiment meilleur qu’un autre. 99% des fonctions de ces IA sont identiques.

Quel budget prévoir pour uneenceinte connectée?

Les enceintes connectées se démocratisent fortement ces dernières années. Si à leurs débuts la plupart des modèles ne dépassaient pas plus de 200€, la donne a bien changé depuis. Des marques d’ordinaire dédiées à la Hifi sortent ainsi des enceintes qui coûtent plus de 500€.

Du budget dépend principalement la qualité sonore de ta future enceinte intelligente. À 50€, il est clair qu’une Echo Dot ou une Nest Mini n’iront pas sonoriser ton salon de façon décente. On destinera ces petits modèles à la domotique. Pour un petit budget, ils sont un point d’entrée idéal pour commencer à utiliser des ampoules ou prises connectées sans se ruiner.

Au-delà de 200€, la proposition devient plus alléchante. On pense par exemple à l’Echo Studio ou la Sonos One, deux enceintes connectées attrayantes qui produisent un son très agréable. On ne touche pas encore à la Hifi, mais on s’en rapproche. C’est le bon équilibre pour les utilisateurs qui veulent un son correct tout en profitant des services d’un assistant vocal par la même occasion.

Au-delà de 500€, tu acquières avant tout une vraie enceinte. Des marques réputées comme Klipsch ou Harman Kardon tiennent le haut du panier. Leurs modèles ont une partie sonore très soignée, similaire aux enceintes non connectées. Au final, l’assistant vocal fait plus office de bonus. Note quand même que la connectique de ces modèles est plus réduite que leurs homologues sans IA. Tu auras un super son, mais au prix de petits sacrifices.

Quelle connectique privilégiersur une enceinte connectée?

Peu importe le modèle, ta future enceinte connectée sera dotée a minima du Wi-Fi. La plupart des modèles utilisent la bande 2.4 GHz, mais certains sont compatibles avec la bande 5 GHz. Le Bluetooth est aussi intégré sur 99% des enceintes connectées du marché.

Cette configuration minimale assure que tu pourras utiliser des services de streaming comme Spotify ou Deezer, mais aussi ton smartphone pour diffuser tes morceaux préférés sur l’enceinte. La présence du Wi-Fi autorise aussi une configuration en multiroom, c’est-à-dire la liaison simultanée de plusieurs enceintes sur le même réseau. Sonoriser l’entièreté de ta maison est donc très simple, du moins avec un large budget !

Pour aller plus loin, certains constructeurs équipent leur matériel de connectique additionnelle. Il s’agit souvent d’une prise 3.5mm qui permet de brancher une enceinte plus performante sur son homologue connecté. Les connectiques audio restent toutefois peu répandues sur les enceintes avec assistant vocal. Tu n’iras donc pas brancher un ampli sur ton Amazon Echo.

Source: Clubic